vendredi 25 avril 2014

7- Rails

Rails:

La machine terminée, il ne reste qu'à la faire rouler sur un châssis rail sur lequel on fixera les grumes à découper.
La fabrication est simple. J'ai choisi de réaliser cela en 3 tronçons de 2M, en cornière de 40x40mm, entretoisée par des fers à Té de 30, tous les 57cm...équipés d'une pièce de bois de 100x50 en 870mm. sur laquelle repose la grume.

 Un croquis pour illustrer.
La bille de bois est donc bloquée par, d'une part, un téton fixe vissé dans le bois (et interchangeable) et d'autre part un serrage à vis articulé sur un tube rond et coulissant.
Principe classique  utilisé presque partout. On peut y associer un blocage par excentrique ou à vis.


En photos.
vue en long
 D'autres images ...et un petit bilan
le blocage

Les Finances !J'ai dépensé 486€...avec beaucoup de récupération et d'achats premier prix. A ceci il faut ajouter le moteur, puisque je l’avais déjà et tous les consommables utilisés pour le travail : disques et baguettes en particulier. Mais je pense qu'avec moins de 1000€ on peut fabriquer une très bonne machine d'autant que les options sont légion.
Le Temps : Une estimation donnerait une centaine d'heures, toutefois cela dépend largement de l'équipement à disposition. J'inclus la réflexion et les calculs. Le traçage, les coupes et les calages sont longs.
Pourtant il apparaît qu'un soin particulier doit être apporté à cela pour un bon fonctionnement. Comme déjà mentionné, les équerrages, alignements et jeux doivent être très bien assurés.
Le rendu : Pour ma part, très satisfaisant.(modestement) Hormis le fait que mon moteur est juste en puissance, l'utilisation semble, après les premiers tests, convenable. Je tranche 2Mètres / minute en 40cm de large dans du cerisier...avec un état de surface correct.
Les améliorations : Il y en a toujours !
Le moteur a remplacer déjà, un peu faible. Les cales en chevrons à prévoir en métal, les manips les secouent trop... peut-être un habillage complet pour protection ! A suivre .

6 - Détails

Pour finir ce sujet, quelques précisions sur les détails, gadgets et autres idées saugrenues...
Plusieurs petites choses sont utiles (ou pas d'ailleurs) et complète la machine.

Par exemple les brosses qui placées ici et là sur les roues, la lame, le rail, nettoient les dépôts de sciure préjudiciables au bon fonctionnement. En effet, sur les roues par exemple, une accumulation de matière entraine une augmentation sensible du diamètre et donc de la tension de lame, ceci jusqu'à rupture...Attention donc! 






Ou bien les bouchons? Ceux-ci sont pratiques pour éviter l'installation de locataires indésirables dans les tubes chauds.



La règle aussi est un outil facultatif mais très sympathique. Une tige de bois coulissante fera l'affaire.
J'ai rainuré la mienne et j'ai inséré un vieux mètre ruban, ceci permet la lecture directe lors des déplacement verticaux pour ajuster les coupes.

 

mardi 22 avril 2014

5-Guidage et arrosage de lame

En complément de l'ensemble il est aussi nécessaire de fabriquer un montage pour le guidage de la lame en sortie et entrée de roues et de lubrifier celle-ci avec de l'eau savonneuse par exemple...
Pour ce faire j'ai combiné un jeu de profilés de 25 en équerre passant dans des anneaux de 30mm avec un écrou soudé et des molettes de serrage afin d'ajuster la position du bloc de guidage fait à partir de cales bois  et un roulement horizontal. Il me semble que je modifierai cela bientôt avec un galet épaulé...
J'ai ensuite installé un réservoir de liquide, et une petite canalisation courant jusqu'à la lame en bas. Sur cet ancien extincteur de récupération, monté tête en bas, j'ai adjoint une petite vanne de contrôle.
Des images mieux que les mots:

guidage et tuyau
guidage droit


guidage gauche avec arrosage
réserve et canalisation
réservoir en hauteur










           


Un détail, peut-être évident, il faut penser à la longueur utile pour le déplacement montée/descente ...sinon les tuyaux, câbles ou autre liens éventuels se trouveront tendus!

lundi 21 avril 2014

4-Moteur et embrayage

La structure faite, il convient d'y adapter le moteur d'entrainement. Pour moi un moteur thermique essence type OHV déjà acquis pour la fabrication de mon broyeur à végétaux, je n'ai pas le secteur en forêt !
Mais on peut envisager d'utiliser un moteur électrique ...5 à 6kwh quand même.
C'est un Varan de 6,5cv (un peu faible sans doute, on verra d'améliorer ! )
Cet engin est placé, au centre, sur les longerons, monté sur une plaque coulissante et surélevé par des tronçons de profilé. Le tout est immobilisé par deux plaques de serrage.
En fait ce moteur me sert à plusieurs opérations (Broyeur / Treuil / Scie ...le pauvre) aussi j'ai prévu de le déplacer facilement. Pour ce faire il est fixé sur une plaque Aluminium de 8mm d'épaisseur qui sert elle même de base aux différentes situations.
De plus, si je dois changer pour plus puissant ce sera facile.

Une image pour comprendre:

A chacun d'adapter; les possibilités sont infinies. Toutefois il faut veiller à l'alignement des poulies, à l'équilibre des masses et à l'ergonomie pour les accès. Quand ça tourne, il est sage de ne pas mettre les mains n'importe où ...Il faut donc penser à rassembler les commandes et à protéger les parties mobiles. Les images sont présentées volontairement sans capots et caches pour la compréhension bien sur.


Sur le bâti moteur j'ai ajouté un mécanisme d'embrayage à galet à partir de 2 vieux roulements et d'une plaque de forme manœuvrée par un levier.
Ce système rudimentaire est suffisant pour tendre la courroie et passer le couple. Pour faire mieux, on trouve des embrayages centrifuges performants à monter sur ces moteurs. Mais ça ajoute à la facture...
Une vue du truc :
débrayé
Embrayé
 
A ce stade on peut faire un essai de démarrage et de coupe ponctuelle.
Je fais une mise en route du moteur sans courroie, puis après quelques minutes de chauffe, arrêt, pose de la courroie et Vroum...
A  propos du moteur encore, j'ai adapté un câble d'accélération avec de la corde à piano et plaquette d'arrêt de gaine. J'ai aussi ajouté une mise à l'air du réservoir.

A suivre



vendredi 18 avril 2014

3-Montage des paliers.



Troisième temps.


Dans le montage présenté, un ensemble roue/palier est fixe et l'autre réglable pour ajuster la tension de la lame et tous deux sont réglables en angle d'alignement...
J'ai donc confectionné le coulisseau de tension de lame. Ce système de réglage est simple. Il se compose d'une double partie mâle en profilé de 45mm sur 400mm de long. (24 int / 16dans le 50 support) pénétrant l'extrémité des longerons de 50x50x2,5mm raccourcis et replacé en bout.
Ajuster, entretoiser et souder en prévoyant une vis de manœuvre de bon diamètre, là du 16mm.
Dans mon cas, la vis est arrêtée c'est l'écrou qui se déplace, on peut aviser.


Puis les 4 paliers auto-aligneurs sont montés,  tête en bas, sur des cornières de 50x50mm, elles même soudées sur les longerons horizontaux à 1170mm d'entre axe.


Ceci, bien sur, a été déterminé par le calcul de longueur de Lame et le diamètre des roues (chez moi 4070mm & 550mm).
De plus , le coulisseau doit être analysé pour une course d'environ 5cm afin d'obtenir un déplacement suffisant pour tendre et détendre la lame.
Hors utilisation il est fort conseillé de lâcher la tension...











En bout extérieur de cornière, j'ai soudé un plat taraudé à M10 pour, en poussant,  permettre le réglage d'angle de roue afin d'aligner la lame. Ceci est très important pour son maintien, et c'est rendu possible par les paliers auto-aligneurs qui tolèrent bien un peu d'angle...Il faut en effet prévoir de donner 3/4°env comme ça:






Un détail, après soudure et peinture, tous les profilés seront obturés par des bouchons plastique appropriés.

A ce stade on monte l'ensemble pour essai et réglage en rotation manuelle.
La lame doit se centrer et se maintenir en place sans dévier...
Et ça fait plaisir !



mardi 15 avril 2014

2-Début des opérations.


Je fais suite à la présentation mais en détail.
Seconde opération: la fabrication des 2 Arbres portant les moyeux/roues. Montés sur palier auto-aligneurs UCP 206. Un bon tourneur local m'a fait ça à un prix amical ! De plus il a monté à la presse les moyeux fournis et recalé en rotation...parfait.
le croquis des axes à tourner et les paliers
Dans le même temps j'ai fait rééquilibrer les roues.
               Une poulie de 200mm sur l'arbre moteur
               et rien sur l'autre termine les parties mobiles.

















Ensuite je me suis attaqué au bâti...mécano-soudé.
Découpe de profilé à la disqueuse, perçage des différents trous et soudure sur table de bridage.
Pas mal de travail. Quatre jours complets.
Il a fallu, dans l'ordre, forer et placer les roues à gorge en V sur les 2 traverses basses.

Confectionner les 2 grands tés avec leurs tirants. Puis les coulisseaux de 400 en 70mm sur les 2 longerons porteurs de 1350  en 50mm, complétés par les écrous de blocage et les anneaux support de guidage.
Après cela usiner le PEHD de 10mm afin d'obtenir les 16 coussinets de glissement, les ajuster et les fixer par des vis de 4mm têtes fraisées à l'intérieur du profilé de 70mm.


Assembler ces deux éléments et terminer la structure par le haut. Un cadre en 30mm fixé par des plaques en té démontables sur les montants verticaux et des goussets d'angle achèvent l'ouvrage.
Un soin particulier est à apporter au calage et bridage au moment des soudures. Les équerrages et jeux sont primordiaux...et ça bouge vite, attention !


Un croquis, une idée des éléments.















Sur cet ensemble j'ai ajouté, pour la manœuvre de levée,  le treuil et son câble parcourant les montants, les 2 galets soudés sur les coulisses de 70mm et la boucle d'arrêt sur le montant opposé.

le treuil manuel

Les images suivantes montrent le principe.
galet et câble

la boucle d'arrêt
l'ensemble nu





lundi 14 avril 2014

1-Une scierie mobile. Présentation

Grand bricoleur devant l’Éternel et héritier d'une forêt de grands arbres à abattre je me suis trouvé devant un dilemme : Bruler, jeter, ou utiliser un volume non négligeable de bon bois d'essences diverses, Cèdre, Douglas, Pin, Chêne ...Et puis Google est mon ami ! Après des heures de recherche et de calculs me voilà parti pour construire ma propre scierie mobile afin de débiter moi-même mes avivés de tout ce matériau.
Une première expérience avec une gruminette (tronçonneuse guidée) m'a conduit à plus efficient.
Évidemment je ne suis pas le premier, et les réalisations que j'ai pu consulter m'ont bien aidé. En particulier outre Atlantique.(bandsaw mill ) Je choisis donc, parmi les nombreuses options, de m'inspirer à peu près du type SMG...; Ranska-ilves ou de Jérôme.(cf Liens)

L'idée maitresse était de fonctionner en scie à ruban horizontale avec des roues de voitures sur leurs moyeux, avec un guidage vertical, réglable en hauteur, et un coulisseau réglage pour la tension de lame. Le tout mobile sur châssis rails en cornières.
Voici donc, en quelques pages, la présentation de l'objet confectionné cet Hiver et essayé, avec succès, dès les beaux jours...

Première étape: acheter et récupérer le maximum des fournitures nécessaires:
  1. Avant tout la ou les Lames;  j'en trouve 5 en 4070x30x1 (sur le web)
  2. Les roues complètes et moyeux: ici d'AX Citroën. (Casse auto)
  3. Le moteur essence ! je l'ai d'un précédent montage (sur le web)
  4. le réservoir pour la lubrification: ici un vieil extincteur aménagé (Récup)
  5. un treuil à câble pour la levée. (Achat)
  6. les galets de levée: ici des galets tendeurs de R4 (Récup)
  7. les 4 roues à gorge pour l'avancée.(Achat)
  8. les poulies moteur (80mm) et arbre (200mm) (Récup)
  9. les 4 paliers en D 30mm. (Achat)
  10. les 2 arbres tournés aux cotes utiles. (Prestation)
  11. l'autre face
  12. la ferraille : (Beaucoup de récup)
  • Tube profilé carré de 50mm -70mm - 45mm - 30mm - 25mm
  • tôle de 3 et 5mm
  • visserie de 16 - 12 - 10 - 8 et 6mm
  • cornière de 40mm - fer à té  30mm
  • divers rivets pop ; auto foreurs ; écrous papillons ...bouchons plastique.   
Voilà en substance.En dimensions, j'ai 62cm entre roues et 70 de course montée/descente. Largement assez.
L'essentiel de la structure est en profilé de 50mm cadré par du 30mm avec goussets en tôle.
les guidages verticale et tension
Le guidage en tension est assuré, sur les longerons, par un coulisseau de profilé de dimensions adaptées et une vis sans fin.
Le guidage en montée/descente est conçu à partir de profilé de 70mm garni intérieur de PEHD de 10mm, glissant sans jeu sur les montants en profilé de 50mm.
le moteur côté poulie et l'embrayage à galet

en face



le guidage de lame et la brosse (à dent)



Quelques images de plus pour illustrer la chose.